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Jusqu’où va la folie médiatique : l’accusation d’esclavage sexuel. Le rempart absolu pour la vérité : la responsabilisation


08 févr., 2024
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Alors que la nouvelle série diffusée dans le monde entier sur Raël se classe numéro un des séries visionnées et que la vague médiatique s'emballe, il s'agit de rappeler les faits et la vérité sur certains points évoqués.

En préambule, rappelons que « la réduction en esclavage et l’exploitation des personnes réduites en esclavage » est un crime d’atteinte à la personne puni de 20 années de réclusion criminelle dans de nombreux pays, dont la France et le Canada. Aucune plainte, ni enquête, ni condamnation pour de tels faits odieux et criminels n’existent. Le Mouvement Raélien et son fondateur, Raël, rappellent, comme ils le font depuis 50 ans, que signaler immédiatement aux autorités policières et judiciaires les faits de violences (dont sexuelles) dont une personne pourrait être victime ou témoin est primordial et encouragé. Ne pas le faire en tant que témoin est de la non-assistance à personne en danger. Et il y a encore beaucoup à faire pour que leur parole soit entendue dignement par celles-ci dans de bien nombreux pays, dont la France et le Canada.
La philosophie raélienne est fondée sur la non-violence absolue ce qui inclut, de fait, le respect inconditionnel d'autrui, de son intégrité, de ses choix, et donc bien évidemment le consentement. Elle concerne toutes formes de violence : physiques, psychiques, sexuelles.

Le public serait-il si habitué aux embrasements médiatiques, déformant et colportant des rumeurs sur les femmes raéliennes et leur leader spirituel au point qu’un cap de plus ait à être franchi dans cette escalade de haine des minorités religieuses et de recherche d’audience. Des propos d’une extrême gravité sont rapportés et relayés sur les réseaux sociaux, sous le couvert d’une pseudo-infiltration – alors démasquée par les organisateurs tellement elle était ridicule et pas crédible – d'une journaliste il y a plus de 20 ans alléguant un esclavagisme sexuel de femmes au sein du Mouvement Raélien.

À ce jour, suite à cette information diffusée massivement, très peu de journalistes ont osé faire leur travail en s’informant à la source, et ce dans un objectif de traitement contradictoire. Que craignent-ils ? Commettre un grave crime : celui de l’exercice illégal de la vérité.

La gravité et l’ampleur de cette accusation impose un droit de réponse. Étant précisé que des recours juridiques seront exercés, dans le cadre approprié à chaque pays.

L'esclavage sous toutes ses formes, y compris l'esclavage sexuel ou de toute autre forme d'esclavage, est odieux tant pour le Mouvement Raélien en tant qu'organisation que pour chaque Raélien individuellement où qu'il se trouve : complètement contraire à notre philosophie, fondée sur le respect de soi, des autres, la non-violence absolue et la responsabilisation.

Le sujet de l’esclavage et de l’esclavage sexuel n’est ni un sujet trivial, ni amusant et ne DOIT certainement pas être abordé avec légèreté.
Si la personne qui s’en fait écho connait des cas ou une vérité sur l’esclavage sexuel, elle DOIT s’adresser directement à la police du pays où elle se trouve. Ne pas le faire, ne pas dénoncer auprès des autorités un crime présumé ne la rend-elle pas responsable pour non-dénonciation d’un crime ? A moins que le seul but soit de se faire de la publicité, en discriminant sciemment un groupe et son leader.

Dans tous les cas, sa responsabilité est considérable : soit elle a connaissance de faits et elle DOIT les dénoncer, soit elle prend la responsabilité d’accuser des personnes des pires crimes, sans preuve, comme l’ont fait les médias dans des sombres périodes de l’histoire, en accusant les juifs de crimes infâmes.
L’esclavage est un crime et DOIT être signalé. Le fait que la personne accusatrice n’ait pas rendu ce service crucial à l’humanité, apparemment sans aller voir la police, en dit long sur ses valeurs.
Force est de constater que la vérité fait rarement vendre les programmes télévisés ou les journaux. Il est donc tentant d’y ajouter les termes « sexe » et « esclavage » pour vendre un produit que le public veut semble-t-il voir. C’est une accusation croustillante pour les personnes qui n’en voient pas sa gravité.
La vérité est que si un reportage était réalisé sur le Père Noël et décrivait réellement la vérité, qui le regarderait et y trouverait un quelconque intérêt ?
Imaginons que pour ce reportage des personnes malheureuses ou vulnérables soit ardemment recherchées et qu’elles soient disposées à déclarer, pour quelle que raison que ce soit, qu’elles ont « entendu dire que le Père Noël garde des esclaves sexuels, organise des orgies et aime le sexe », est-ce que cela en ferait pour autant une vérité ?
En tout cas, s’il y a un fait, c’est un devoir humain de le signaler immédiatement à la police. « Personnellement, je me rendrai à la police dans la seconde qui suit et je ne laisserai jamais une situation d’esclavage perdurer : apporter des preuves pour rendre service à la personne souffrant d’un crime auquel je peux mettre fin ou libérer cette personne de cela est un devoir humain », a rappelé à un journaliste Glenn Carter, responsable du Mouvement Raélien du Royaume-Uni. C’est ce que tout être humain DOIT faire.

Le récit d’une journaliste se rapportant à une période remontant à plus de 20 ans et son attitude sont particulièrement édifiants : qu’a-t-elle fait pendant toutes ces années ?
S’il y a vraiment un danger, pourquoi ne s’est-elle pas rendue auprès des autorités policières et judiciaires ?

Dans ce climat d’incitation à la haine, les médias omettent de préciser que RAËL n’a jamais été poursuivi pour des faits de telle nature, ni d’ailleurs pour d’autres faits délictueux ou criminels. Parlant d’ « exil », les médias et instances se prévalant d’une autorité dans la chasse aux sorcières antisectes, voudraient-ils laisser supposer une quelconque fuite ?
Ces éléments traduisent une situation de racisme religieux et de discrimination qui continue de sévir dans des pays comme la France et le Québec. Insultes et menaces de mort ont été exercées à l’encontre des raéliens et de leur guide spirituel, et sont à l’origine de l’exil forcé de membres de minorités religieuses.

Quand on constate sinistrement la si faible considération accordée à la vie d’un enfant irakien ou d’un enfant de Gaza, ou celle d’un « migrant » crevant en Méditerranée, aux yeux de bien des politiques et des médias, celle d’un raélien et de sa famille est bien moindre.

Et qu’en est-il du débat contradictoire et de la liberté d’expression ? Des libertés, tout simplement. En 1992, Raël écrit le livre "Le racisme religieux financé par le gouvernement socialiste" dans lequel il décrypte la politique inquisitrice de mise à mort des Droits de l’Homme en France (en téléchargement gratuit : rael.org/fr/ebook/racisme-socialiste)

Fanatiques de la liberté : oui, la philosophie raélienne prône la liberté sur tous les plans, y compris la liberté sexuelle. Elle encourage avant tout la liberté d’être soi, heureux, épanoui dans sa sexualité, que ce soit dans une relation polyamoureuse, exclusive avec un.e partenaire, dans l’hétérosexualité ou l’homosexualité, la bisexualité ou sans partenaire… Un choix qui ne relève que de la liberté individuelle et de son intimité. Toutes les formes de sexualité sont possibles, dans le respect absolu des personnes impliquées dans la relation, de leur consentement, et dans le cadre des lois en vigueur. Ce sont les bases d’une vraie liberté sexuelle. Cette liberté est également celle d’avoir des enfants ou non, d’adhérer au Mouvement Raélien ou de le quitter, de travailler dans l’industrie du sexe ou non, de contribuer financièrement ou non, de s’engager dans l’Ordre religieux des Anges ou non, de le quitter ou non. Il s’agit de choix personnels, faits par des adultes consentants.
« Les mensonges véhiculés régulièrement par les médias, québécois en particulier, sont nombreux : trafic d’êtres humains, exploitation des femmes, misogynie, pour n’en nommer que quelques-uns »s déclarait en avril 2023 Nicole Bertrand, porte-parole de l’Église raélienne du Canada.

Le Mouvement Raélien n’est pas au-dessus des lois, et les présumées victimes qui veulent témoigner d’abus de quelle que nature que ce soit ont été déjà invitées par le passé à dénoncer ces crimes aux autorités concernées. C’est l’occasion une nouvelle fois de leur rappeler.

La liberté va de pair avec la responsabilité : celle de dénoncer des actes répréhensibles, dument prouvés, aux autorités compétentes en fait partie.

En complément, rappelons que :

- L’un des « témoins », Jean Parraga, apparaissant sur un plateau de show télévisé, "Ciel mon mardi", diffusé en 1991, est un repris de justice, violent, et que sa femme raélienne l’a quitté. Il a été condamné pour proxénétisme. Son combat contre les sectes lui a servi à couvrir ces activités en créant une association dont un membre d’honneur était l’assistant de l’animateur de ce show télévisé, Christophe Dechavanne. Il n’est nullement fait mention de ces faits ni des condamnations qui ont suivi cette émission « fabriquée », « mise en scène ». Dans la cacophonie organisée sur le plateau qui a entendu Raël exprimer avec la plus grande autorité : je suis d’accord avec vous (on n’a pas le droit de toucher aux enfants). Qui a entendu que les enfants (du « témoin ») sont avec leur maman (et non pas dans la communauté, qui n’existe pas puisqu’il n’y a pas de communauté raélienne).
A ce sujet, la vérité sur cette affaire dans le chapitre « Les médiamenteurs » du livre de Raël publié en 1992 : "Le racisme religieux financé par le gouvernement socialiste" (en téléchargement gratuit : rael.org/fr/ebook/racisme-socialiste)

- Dans une affaire évoquée, George Fenech, ancien magistrat, commet une erreur notable : ce ne sont pas deux raéliens mais un homme catholique et un homme raélien qui ont été condamnés pour le crime de viol sur une fillette de 11 ans, dans le cadre d’une soirée strictement privée. Les autorités policières et judiciaires ont effectué leur travail comme il se doit. Cela n’a rien à voir avec le Mouvement Raélien et il n’a pas été mis en cause.

- Des méthodes consistant à filmer des personnes, dans un cadre privé, caractérisent une invasion illégale de la vie privée. Malheureusement, la possibilité de faire émettre une injonction pour stopper la diffusion reste à ce jour difficile à mettre en œuvre. Même si une victime gagne un dédommagement, les dommages moraux et les dommages à la réputation sont déjà faits pour l’individu puisque les mensonges des médias resteront pour toujours dans l’esprit des gens, empoisonnant l’opinion publique conditionnées par ces mystificateurs.

- Nous avons pu constater avec des témoignages que les « infiltrées » ont donné de leur personne en appréciant des relations, semble-t-il, consenties ! Ou si elles ne l’étaient pas, qu’attendent-elles pour en faire mention à leur employeur ou porter plainte ?

- Raël n’a jamais été poursuivi, mis en cause. Pourtant les autorités n’ont pas manqué de déployer des moyens sur ces décennies, sans doute avec l’objectif de démanteler un soi-disant réseau de pédophilie international qui n’a jamais existé. Ces moyens ne devraient-ils pas être mis en œuvre au sein de l’Église catholique : 216 000 victimes, de membres de l’Église catholique française, et jusqu’à 330 000 victimes en considérant les abus sexuels commis par les laïcs travaillant dans des institutions de l’Église catholique (aumônerie, enseignants dans les écoles, mouvements de jeunesse). Ce qui place l’institution catholique plus dangereuse que le secteur de l’éducation ou des sports…et juste après les familles.

A ce sujet, une information à voir et revoir : https://youtu.be/xUiKoQ9Qbt0
Nopedo : La Religion Raélienne ne prône pas la pédophilie

Consultez aussi le site : https://rael-justice.org/

Bernadette Rigal-Cellard Professeur émérite en Études nord-américaines et Sciences des religions et sociétés, apporte son expertise sur la question : Le Mouvement raélien peut-il être défini en tant que religion ? https://rael-justice.org/le-mouvement-raelien-peut-il-etre-defini-en-tant-que-religion/?lang=fr